Bolivie : de Sucré au salé en passant par l'Atacama
Arrivant en Bolivie par Arica au Chilie, ma première destination fût La Paz. A la recherche d'un pneu arrière pour Artax...en vain. N'ayant pas le temps de niaisé, je poursuit ma route vers Sucré au Sud Est du pays; peut-être que là bas... Mais non! Rien n'y fait! Je me fais une raison et me dis que je n'aurais pas de contrôle de gendarmerie pour me claquer un PV. Un pneu neuf sera certainement installé à Santiago. J'explore Sucré avant de me rendre le lendemain dans le sel d'Uyuni, ou je me gave de désert et fini en célébrité auprès d'un groupe de chinois sortant de leurs 4x4 enjoués de prendre des photos et vidéos avec un motard "salé".
Après une petite logistique essence-boullotage, fini la plaisanterie! Le jour suivant j'attaque l'Atacama. Paysage lunaire me rappelant une phrase d'Hitchcock :"La vie ce n'est pas seulement respirer, c'est aussi avoir le souffle coupé" Je l'ai eu ! Deux fois! Par l'altitude et les paysages aussi magnifiques que la piste est pourrie (les paysages etaient vraiment magnifiques). Première arrêt dans un endroit aménagé à l'abri du vent après une centaine de kilomètres dans les pierres, le sable et la "tôle ondulé". Monte la tente, boullotage et dodo. Deuxième jours, dis adieu à mes lapins sauvages, et poursuit en direction de l'arbre de pierre et de la lagune colorée. Arrivé à la lagune, je m'aperçoit que mon trépied d'appareil photo c'est carapaté avec les vibrations. Merde! Pose mes sacs et mes valises au poste de contrôle du parc et repars en direction de l'arbre de pierre 10 kms en arrière. Retrouve le fameux trépied 1 km avant l'arbre dans les mains d'un cycliste. Retourne au poste de contrôle et demande à un chauffeur de 4x4 de tour opérator de l'essence, car avec cette petite distraction mon autonomie est compromise. Je poursuis sur cette horrible piste, le trépied sanglé à la valise alternant poses photos et acrobaties tout au long de la journée. 18h00, le soleil décline, cherche un spot pour dormir à l'abri du vent... Rien! Je continue, maintenant de nuit, jusqu'à ce qu'une barrière me fasse ralentir. Je suis arrivé au poste de contrôle avant la frontière. Les bureaux à droite, un petit hôtel à gauche. Je demande pour monter ma tente et un cycliste américain me propose de compléter les 10 Bs manquant pour une chambre. Évidemment j'accepte. Le lendemain je finis cette put*** de piste en direction de la frontière chilienne est retrouve le goudron en direction de San Pedro d'Atacama.
Relâche les épaules, cul sur la selle, gaaz!
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 59 autres membres